11 de fevereiro de 2009

Salmo 86 (tradução do latim, ou «resposta aos salmos», de Paul Claudel)


Viens, ô mon Dieu, que je Te parle à l’oreille: il n’y a que Ton oreille, ô mon Dieu, qui soit capable de me regarder.
Au-dessous de tout cela en moi, Tu vois bien qu’il y a quelque chose de saint: quelque chose de tout petit, ô mon Dieu, qui Te regarde et qui a foi.
Écoute! Quelque chose vers Toi nuit et jour en moi qui ne cesse de pousser des cris! Quelque chose vers Toi de pas fort qui essaye de se lever!
Il y a une telle soif en moi de Ta tendresse et de Ta suavité, et de tout ce que l’on m’a raconté de Ta miséricorde!
De cette oreille en Toi qu’il y a derriére l’oreille, écoute cês lévres qui s’agitent et ce long effort en moi vers Toi qui essaye de devenir une syllabe!Ma douleur pour que tu viennes à mon secour, est-ce que cela ne suffit pas, et cette épine dans ma chair comme un cri qui continue?
Que je T’entende seulement, ô mon Dieu, bouche à bouche, m’expliquer qu’il n’y a pas quelqu’un de semblable à Toi!
Quand Tu es là, ô mon Dieu, un tas de choses, il y a un tas de choses en moi qui se mettent à genoux!
A quoi est-ce que cela Te sert-il d’être si grand, puisque cela ne m’empêche pas de dire: Toi seul!
Montre-moi tout bas le chemin! Apprends-moi, aussi bas que Tu le voudras, Ton nom!
Donne-moi l’Éternité, Seigneur, pour que j’aie de quoi Te dire: Oui!



obrigada francisco

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